Regards

Mes regards - et ceux des autres - sur le monde d'aujourd'hui et de demain. Chroniques axées sur les mouvements de société, j'y décrypte des clichés et des actualités, mais aussi la culture...

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Par Clémence Bouquerod
24 mai · 2 mn à lire
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Hors-Série : « Pourquoi j’écris sur Kessel ? »

Parce qu’il est toujours bon de remettre les bases, voici un petit pourquoi du comment j’écris - sur Kessel… Bonne lecture !

Pour être tout à fait franche avec vous, je n’ai pas eu le temps de me pencher assez sur un sujet pour écrire un article « Regards » cette semaine. Je vous parlais le mois dernier de ma volonté de ralentir le travail, d’avoir déjà été à « deux doigts du burn-out » et il faut croire que je n’apprends pas de mes erreurs. Je suis trop passionnée par mon métier, que voulez-vous ? Pour vous faire patienter jusqu’au prochain article – vous pouvez d’ores et déjà m’envoyer des idées de sujets que vous voulez que j’aborde sur Instagram –, voici quelque chose à vous mettre sous la dent. Ce n’est pas mon genre de vous laisser mourir de faim…

À l’occasion d’une opération spéciale Kessel, j’ai écrit ce petit texte… Qui est à vous, si l’envie de le lire vous prend ! ☺︎

Pourquoi j’écris sur Kessel ?

Scrollant sur Linkedin il y a quelques mois, je tombe sur un post qui parle de la plateforme Kessel, stipulant rechercher des personnes spécialisées dans les féminismes et les droits LGBTQIA+. Assez d’info pour attiser ma curiosité. Je décide un peu par hasard de jeter un oeil sur le site et je crée un compte, encore un peu par hasard. Très vite, je suis mise en relation avec l’équipe. Pour répondre à la question « Pourquoi j’écris sur Kessel ? », je répondrai donc « Par hasard ». Mais l’important, c’est de savoir pourquoi j’y suis restée et, surtout, pourquoi j’y développe un projet qui me tient tant à coeur.

Revenons au début de cette histoire.

Avant toute chose, j’écris. J’écris pour moi, j’écris pour les autres aussi. J’écris pour me comprendre et comprendre le monde qui m’entoure, essayer de le faire voir à travers mes yeux. Pulsion de vie, de création, d’imagination, d’émotions, j’écris parce que ça a toujours fait partie de moi, de mon ADN. J’ai d’ailleurs, d’aussi loin que je m’en souvienne, toujours eu un journal intime, un carnet et un crayon dans mon sac, pour griffonner, me livrer, écrire. Et un livre, aussi. D’ailleurs, tout est parti de ma passion pour cet objet. Ma passion pour les pages, pour les histoires, pour l’odeur du bouquin. D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu faire de l’écriture mon métier. Raconter des histoires, décrire la (ma ?) réalité. Malgré l’avis des conseiller·es d’orientation qui n’y voyaient « aucun avenir », j’ai décidé d’essayer. Pour y parvenir et à l’époque pessimiste à l’idée de devenir un jour autrice, je me suis tournée vers le journalisme.

Journaliste, c’est le métier que je fais aujourd’hui - presque à temps plein avec mes missions de responsable éditoriale ou de consultante en inclusion à côté. La Clémence de 12 ans est ravie, j’ai réalisé son rêve. La Clémence d’aujourd’hui l’est aussi, elle est même passionnée. Par contre, elle connaît aussi les nombreuses difficultés qui vont avec : la précarité de son statut de freelance, le besoin constant de sponsorisation, les relations commerciales qui distordent son écriture… Si le jeu en vaut la chandelle (et qu’honnêtement, j’adore imaginer le story-telling autour d’un produit ou d’une marque qui me plaît), j’avais aussi besoin d’un espace à moi. Libre de toute publicité, honnête à 100%, brut. Je réfléchissais alors à créer un énième compte Instagram, à partager des textes intimes et des photos à l’argentique mais, je ne sais pas, ce n’était pas le bon moment pour passer ce cap. Soudain, l’idée d’une newsletter m’a frappée. Et c’est là qu’entre en jeu Kessel…

L’histoire, vous la connaissez déjà. D’un hasard à « Regards », il n’y a eu qu’un pas. Si je suis restée sur cette plateforme pour faire avancer mon projet, c’est d’abord pour l’accompagnement que j’ai pu y trouver. On y est libres, très libres, mais on peut poser des questions. « Tu penses que ce nom serait pertinent ? » « Et côté communication, vous me conseillerez de faire quoi ? » Vous le savez surement, brainstormer autour d’un projet avec des professionnel·les, ça change tout. Si je suis restée sur cette plateforme, c’est aussi pour sa communauté d’auteur·rices inspirant·es et bienveillant·es. Mais aussi pour les valeurs de la maison, qui est une entreprise française, voulant simplifier la mise en relation entre les auteur·rices (indépendantes !) et leurs lecteur·rices.

Et surtout, si je suis restée sur cette plateforme, c’est parce que grâce à Kessel je suis peut-être journaliste, mais aussi, enfin, autrice.

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D’autres newsletter Kessel que je lis et que j’aime :

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